par Administrateur | mai 29, 2021 | Non classé
Cette année Radio Aléo a consacré son atelier « découverte des médias et du journalisme » avec les 1ères de la MFR de Pont de Veyle à l’environnement ! De la recherche documentaire à la rédaction du guide de l’interview, les élèves ont été encadrés par Sandra Thillier pour préparer leurs émissions.
Gwenaëlle et Louane , élèves en 1ère de la filière Bac Pro SAPAT ( Services Aux Personnes et Aux Territoires ) m’ont intérogée sur un sujet d’actualité : Les tiques !
Beaucoup d’autres sujets (loup, renard, pollution numérique, retour des castors, disparition des oiseaux de campagne, déforestation, huile de palme, vêtements écoresponsables, cosmétiques bio, traitement des déchets, pollution plastique des Océans, pollution lumineuse… ) ont fait l’objet d’émissions à retrouver sur :
par Administrateur | fév 2, 2021 | Non classé
17 janvier… Il est encore temps de vous présenter tous mes vœux
!
« Bonjour à tous, comment ça va ?
Bonne année ! Meilleurs vœux de bonheur et de santé !
Depuis quelques mois, j’apprends la langue des signes et j’aime bien !
Au revoir, bonne journée !
Merci Marion, Merci Mélanie !
Bye bye »
L’année 2020 ne s’est pas contentée de cacher nos sourires derrière un masque
, elle a caché également les mouvements de nos lèvres qui permettent aux personnes sourdes ou malentendantes de pratiquer la lecture labiale.
Juste avant le 1er déconfinement, j’ai cherché, en vain, des masques inclusifs transparents… un peu dépitée, je me suis résignée à ne rien faire…
Depuis, ce n’est pas seulement une langue que je découvre, c’est toute une culture et tout un univers !
Les personnes sourdes ou malentendantes ne pratiquent pas toutes la langue des signes ; la LSF côtoie l’oralisme et la Lfpc (Langue française parlée complétée, nécessitant aussi la lecture labiale).
Interdite jusqu’en 1991, ce n’est qu’en 2005 que la LSF a été reconnue comme une « langue à part entière ». Depuis 2008, elle est une option au baccalauréat.
Un immense MERCI
à Marion, un tout aussi immense MERCI
à Mélanie pour la supervision de mon -petit- travail !
par Administrateur | juil 16, 2020 | Allopathie, Conseils naturels, Conseils Pharma, Médecine, Médicaments, Non classé, Nouveauté Pharmacie
UN PEU D’HISTOIRE :
HORLOGE INTERNE :
Quant, en 1729, Jean-Jacques Dortous de Mairan observe que le mimosa pudique, une plante dont les feuilles se ferment pendant la nuit, conserve son rythme de fermeture des feuilles LA NUIT, même placé en obscurité totale et sans changement de température ou d’humidité, il ne sait pas qu’il vient d’inventer une toute nouvelle notion : La notion d’Horloge Interne : Le phénomène de fermeture des feuilles a une origine en partie endogène, c’est-à-dire interne à l’organisme.
RYTHME CIRCADIEN ( circa : « proche de « , diem : » un jour » ) :
Des fonctions de l’organisme aussi diverses que le système veille/sommeil, la température corporelle, la pression artérielle, la production d’hormones, la fréquence cardiaque, mais aussi les capacités cognitives, l’humeur ou encore la mémoire sont régulées par le rythme circadien (de circa : « proche de » et diem : « un jour »), un cycle d’une durée de 24 heures.
Plus généralement, les données de la recherche montrent que presque toutes les fonctions biologiques sont soumises à ce rythme. Grâce à l’horloge circadienne, la sécrétion de mélatonine débute en fin de journée, le sommeil est profond durant la nuit, la température corporelle est plus basse le matin très tôt et plus élevée pendant la journée, les contractions intestinales diminuent la nuit, l’éveil est maximal du milieu de matinée jusqu’en fin d’après-midi, la mémoire se consolide pendant le sommeil nocturne…
Ce rythme circadien est endogène, c’est-à-dire qu’il est généré par l’organisme lui-même.
Mais ce rythme circadien et notre horloge interne sont également légèrement influés par l’environnement : En 1962, le jeune spéléologue Michel Siffre réalise la première expérience « hors-du-temps » en passant 60 jours à 130 mètres de profondeur sur un glacier souterrain des Alpes; il montre que, sans repère temporel, son rythme de vie n’est pas de 24 heures comme on aurait pu s’y attendre mais de 24 heures et 30 minutes. Quand, le 14 septembre, l’équipe en surface le contacte pour lui dire que les deux mois prévus s’étaient écoulés, il croit être le 20 août car chaque jour son cycle se décalait d’une demi-heure de plus.Michel Siffre réalisera d’autres expérience du même type. En 1972, en collaboration avec la Nasa, il passe 205 jours dans la Midnight Cave au Texas puis, à 60 ans, il passe 73 jours (et le réveillon de l’an 2000) dans la grotte de la Clamouse (Hérault, France) pour étudier l’impact du vieillissement sur l’horloge biologique.
CHRONOPHARMACOLOGIE :
C’est un pharmacien militaire, Julien Joseph Virey, Pharmacien en chef à l’hôpital du Val de Grâce, Paris, France, ( dont certaines thèses concernant d’autres domaines sont aujourd’hui complètement obsolètes ) qui a le premier évoqué, dès 1807, l’influence de notre horloge interne sur la physiologie du corps humain et sur l’effet des médicaments. Cela lui donne plus d’un siècle d’avance sur les résultats des expérimentations animales…
PRIX NOBEL 2017 :
Le Prix Nobel 2017 de Physiologie et Médecine a été décerné à trois chercheurs américains : Jeffrey C. Hall, 72 ans, Michael Rosbash, 73 ans et Michael W. Young, 68 ans, pour leurs découvertes sur les mécanismes moléculaires qui régissent le rythme circadien des êtres vivants.
COMMENT çA FONCTIONNE :
C’est une horloge interne, nichée au cœur du cerveau, qui impose le rythme circadien à l’organisme, tel un chef d’orchestre. Toutes les espèces animales et végétales ont leur propre horloge interne, calée sur leur rythme. Chez l’humain, cette horloge se trouve dans l’hypothalamus. Elle est composée de deux noyaux suprachiasmatiques contenant chacun environ 10 000 neurones qui présentent une activité électrique oscillant sur environ 24 heures. Cette activité électrique est contrôlée par l’expression cyclique d’une quinzaine de gènes « horloge ».
Cette horloge interne possède son propre rythme : des expériences menées avec des personnes plongées dans le noir (ou soumises à très peu de lumière) pendant plusieurs jours, sans repère de temps, ont permis de montrer que le cycle imposé par l’horloge interne dure spontanément entre 23 h 30 et 24 h 30, selon les individus. La moyenne chez le sujet sain est estimée à 24 h 10. Autant dire que si l’horloge interne contrôlait seule le rythme biologique, sans être remise à l’heure, l’humain se décalerait tous les jours. Chacun finirait ainsi par dormir à un horaire différent de la journée ou de la nuit, rendant incompatible une vie en société. L’horloge interne est donc resynchronisée en permanence sur un cycle de 24 heures par des agents extérieurs.
Plusieurs synchroniseurs agissent simultanément. Le plus puissant d’entre eux est la lumière. L’activité physique et la température extérieure jouent aussi un rôle, mais leur effet est bien plus modeste. L’exposition à la lumière pendant la journée et l’obscurité pendant la nuit qui permettent de synchroniser l’horloge biologique à la journée de 24 heures. L’effet de la lumière sur l’horloge dépend aussi de son spectre (sa couleur) et sera d’autant plus important qu’il sera riche en longueurs d’ondes bleues (~460-500 nm).
LE BON MEDICAMENT AU BON MOMENT :
Les oscillations circadiennes du fonctionnement de l’organisme et de chaque organe rendent l’organisme plus ou moins sensible à certains médicaments au cours du cycle de 24 heures. Pour plusieurs molécules, des études ont permis d’identifier des schémas horaires d’administration optimaux pour une tolérance maximale et une toxicité minimale.
Encore sous exploitée, cette approche est amenée à se développer. Une étude récente montre que l’expression de deux tiers des gènes est fortement rythmée au cours de 24 heures et que 82% de ces gènes codent des protéines ciblées par des médicaments ou sont des cibles thérapeutiques pour de futurs traitements. La chronopharmacologie a donc de beaux jours devant elle et plusieurs essais cliniques sont en cours pour tester les rythmes d’administration d’anticholestérolémiants ou encore d’anti-inflammatoires.
EN PRATIQUE :
Pour plusieurs molécules, des études ont permis d’identifier des schémas horaires d’administration optimaux pour une tolérance maximale et une toxicité minimale :
En cancérologie :
Ce concept est utilisé en cancérologie à l’hôpital Paul Brousse (AP-HP, Villejuif), par le Dr Francis Lévi, ancien directeur de l’unité Rythmes biologiques et cancers (unité 776 Inserm/université Paris Sud), et actuellement directeur du groupe Chronotherapy à la Faculté de Médecine de Warwick (Royaume-Uni). Il l’applique chez ses patients atteints de cancers digestifs. L’anticancéreux fluorouracile, par exemple, s’avère plus efficace et 5 fois moins toxique lorsqu’il est perfusé la nuit autour de 4 h du matin, plutôt qu’à 4 h de l’après-midi.
La cortisone :
est un terme générique qui correspond à une substance naturellement fabriquée par les glandes corticosurrénales* : le cortisol. Cette hormone est normalement libérée dans le sang vers 7 heures du matin. C’est pour cela qu’il est préférable de prendre son traitement à la cortisone le matin. En effet, la cortisone contenue dans un médicament est absorbée dans l’organisme et son pic dans le plasma correspond à celui du cortisol fabriqué par le corps. Prise le soir, la cortisone pourrait envoyer un message erroné au cerveau et lui faire croire que c’est le matin, entraînant des troubles du sommeil.
*Les corticosurrénales correspondent à la partie extérieure des glandes surrénalles situées juste au-dessus des reins.
Anti-hypertenseurs :
Selon une étude espagnole publiée le 22 octobre 2019 dans le journal European Heart Journal (DOI : 10.1093/eurheartj/ehz754), il est préférable de prendre les antihypertenseurs ou hypotenseurs le soir, c’est-à-dire en prise vespérale; la solution pourrait être, en cas de multi-thérapie anti-hypertensive, de répartir les anti-hypertenseurs entre le matin et le soir.
Il existe en effet une variation de la pression artérielle sur 24 heures bien documentée avec une poussée matinale qui peut contribuer à l’augmentation des événements cardiovasculaires observés le matin.
Statines :
Il est conseillé de consommer ces médicaments très utilisés parmi la population le soir avant d’aller se coucher. La raison est que le foie produit beaucoup plus de cholestérol à ce moment de la journée que pendant l’après-midi. On sait que les statines permettent d’abaisser le taux de mauvais cholestérol (LDL) dans le sang.
Hormones de croissance :
Il est parfois nécessaire de remplacer l’hormone de croissance que l’organisme ne produit pas, ou en quantité insuffisante, par son équivalent synthétique. Les substances utilisées depuis trente ans sont produites par génie génétique et n’entraînent aucun risque de maladies neurologiques. Le traitement de substitution commence «dès que le diagnostic de déficit en hormone de croissance est posé», explique Valérie Schwitzgebel. Il passe par une injection sous-cutanée quotidienne, «le soir, avant le coucher, car l’hormone de croissance est essentiellement secrétée pendant la nuit et l’on essaye d’être au plus près des conditions physiologiques».
Les anesthésies locales et la perception de la douleurs :
En 1977, A Reinberg et MA Reinberg ont démontré que l’administration de lidocaïne pour anesthésier des dents répondait à un rythme circadien : la durée d’anesthésie la plus longue s’observait vers 15 heures, et il existait une différence de 100% entre les valeurs.
Pöllmann en utilisant de la mépivacaïne, retrouve un horaire optimum à 15 heures, et une augmentation d’efficacité de 69%.
Sur des volontaires sains, mais aussi sur des patients recevant des soins de dentisterie conservatrice, Lemmer et Wremmers ont montré qu’il existe un rythme circadien pour la durée d’anesthésie locale procurée par de l’articaïne adrénalinée : l’anesthésie est maximale à 14 heures, et minimale à 17 heures ; l’amélioration est de 37%
Ainsi, face à un patient pour lequel systématiquement l’anesthésie délivrée à tel moment se solde par un échec, il peut être judicieux d’envisager de déplacer l’horaire de la séance de soins. Idem pour des patients, comme les personnes âgées, requérant une bonne analgésie, avec des doses minimales, ou bien pour des actes difficiles ou longs (traitement des dents en pulpite, extractions de dents incluses compliquées): réserver le « créneau horaire » 14h-17h pourrait s’avérer judicieux.
Bronchodilatateurs :
L’asthme est « volontiers » nocturne, car il existe un rythme circadien (du latin circa diem = environ un jour) du calibre des bronches (minimum durant la nuit), et le système bronchique est plus sensible aux allergènes la nuit ou de bon matin; par conséquent, nous conseillerons le traitement de fond inhalé en prise plutôt vespérale ( le soir ).
CONCLUSION:
On le voit, nous ne sommes qu’au début des connaissances sur notre fonctionnement circadien; les recherches sont très prometteuses, que ce soit pour augmenter l’efficacité des thérapies et en réduire les effets secondaires, mais aussi pour optimiser notre mode de vie, pour un rythme plus proche de notre horloge interne…
Stéphanie Meysson
Pharmacie de la barre
71000 Mâcon
Sources :
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/chronobiologie
https://www.cortex-mag.net/nobel-de-medecine-chronobiologie-a-lhonneur/#:~:text=Le%20prix%20Nobel%20de%20m%C3%A9decine,qui%20r%C3%A8glent%20le%20rythme%20circadien.
https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2001_num_89_332_5303_t1_0565_0000_2
https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2018/03/14/breve-histoire-chronobiologie
https://www.creapharma.ch/news/quelle-heure-faut-il-prendre-medicaments.htm
https://www.idweblogs.com/anesthesie/chronobiologie-anesthesie-dentaire/
par Administrateur | mar 4, 2018 | Conseils naturels, Naturopathie, Non classé, Phyto-aromathérapie
Marre des parabens et des perturbateurs endocriniens ? Ras le bol des cosmétiques hors de prix qui ornent les étagères ? C’est décidé, vous vous mettez au DIY, en clair et en anglais : Do It Yourself, en clair et en français : Cosmétiques faits maison !
En plus d’être rassurants, les cosmétiques « maison » sont économiques : environ trois à dix fois moins chers que des produits achetés dans le commerce. Ces produits sont également écologiques puisque les emballages sont réduits et les composants sont en grande majorité issus de l’agriculture biologique; enfin, c’est produits contenant moins d’ingrédients que leurs homologues du commerce ( on considère qu’un cosmétique maison doit contenir au maximum 5 ingrédients ), ils sont plus purs, plus concentrés, il n’est donc pas nécessaire d’en appliquer de grandes quantités : à quantités égales, ils durent plus longtemps : c’est le principe de la SlowCosmétique…
1/ LEXIQUE :
SlowCosmétique : C’est une démarche écologique et éthique fondée sur une volonté commune de promouvoir un mode de consommation naturel, sain et raisonnable de la cosmétique. En tant que mouvement, la Slow Cosmétique concerne avant tout les consommateurs soucieux de défendre un mode de consommation de la beauté plus écologique, plus raisonnable et plus naturel. Par extension, le mouvement concerne aussi l’ensemble des acteurs de la sphère cosmétique, de l’élaboration de matières premières à la consommation d’un produit fini en passant par la transformation, la formulation, la distribution, la réglementation, la formation et la diffusion d’information. L’adhésion au mouvement Slow Cosmétique concrétise à la fois la conviction qu’une cosmétique plus naturelle est plus saine et plus adaptée à la société, et la volonté d’une plus grande transparence des pratiques de la filière cosmétique.
DIY ( DoItYourself ) : C’est une appellation, dont une traduction littérale en français serait « Faites-le vous-même », « Faites-le par vous-même », « Fais-le toi-même » ou encore « fait maison », ou « fait à la main » : Le besoin de créer, d’avoir une certaine indépendance par rapport à l’industrie et aux grands groupes commerciaux, de retrouver un savoir-faire abandonné pousse à trouver des solutions pour faire le maximum de choses par soi-même, en opposition à la marchandisation dominante, tout en recherchant la gratuité ou les prix faibles.
GreenWashing : Attention, ne vous laissez pas avoir !! Le green washing, ou en français l’éco blanchiment, consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de green washing. En pratiquant le greenwashing, les entreprises dépensent beaucoup plus dans leur communication, jusqu’au changement de leur identité visuelle (logo et couleurs) et le soin de leur image, que dans la réparation réelle des dégâts écologiques inhérents à leurs activités.
On voit ainsi les logos de Ajax, MacDonald’s ou Bonux devenir « verts », sans pour autant que les produits soient devenus davantage écologiques ou respecteux de l’environnement.
2/ DE QUELS USTENSILES AVEZ-VOUS BESOIN ?
Pour votre 1er essai en DIY, pas besoin d’investir dans la panoplie Bols en inox / Mini-fouet Inox / Eprouvette graduée / … Un récipient et des ustensiles de cuisine bien propres feront l’affaire, mais si vous vous lancez de manière plus régulière dans le DIY, vous allez vite vous apercevoir qu’il est plus confortable d’utiliser du matériel adapté :
– Bols inox de différentes tailles
– Mini-fouet en inox ( attention, l’argile se manipule avec des ustensiles en bois )
– Eprouvette graduée
– Flacons vides en verre émeri ( verre foncé ) et compte-gouttes
– Pots vides de différentes tailles
– Etiquettes vierges
– Mixeur
3/ ET LES INGREDIENTS LES PLUS FREQUENTS ?
Les compositions sont simples, quelques ingrédients reviennent très fréquemment :
– Bicarbonate de soude
– Argile ( blanche, verte, rhassoul … )
– Huiles végétales : Préférez-les bio, vierges de première pression à froid : Huile de coco ( elle se fige à température ambiante, il faut alors la réchauffer au bain-marie pour la fabrication des cosmétiques ), huile de macadamia
– Amidon de maïs
– Quelques huiles essentielles ( HE )
– Savon de Marseille en copeaux
– Cire d’abeille
– Sucre ( oui, oui, du sucre! )
et d’autres encore, selon les formulations…
4/ UN SUPERGUIDE « PRODUITS DE BEAUTE FAITS MAISON » :
Procurez-vous sans hésiter l’ouvrage d’Astrid Eulalie, aux éditions First Editions, en vente à la pharmacie (13.95 €) ou sur internet : Un guide vraiment pratique et très simple.
5/ EXEMPLES DE QUELQUES PREPARATIONS :
A/ LA LESSIVE MAISON :
Formulation et tour de main que j’ai voulu tester moi-même durant plusieurs mois…Bref, voilà 3 mois que je fais ma propre lessive et le résultat est édifiant : Plus aucune crise d’eczéma alors qu’au moindre stress, au moindre coup de froid, mes plaques ressortaient, fidèles au poste…. La fabrication est simple et RAPIDE : Environ 1/4 d’heure pour 1 mois de lessive…quant au coût, on n’en parle même pas…on va dire qu’un bidon de 3 litres revient environ à ….1 euro…..Nous sommes en plein dans la définition de la SlowCosmétique…
Passons aux choses sérieuses : Pour fabriquer 3 litres de lessive, il nous faut :
100 g de Savon de Marseille en copeaux ( en vente dans votre pharmacie préférée )
3 cuillères à soupe de bicarbonate de sodium
2 cuillères à soupe de cristaux de soude
3 litres d’eau
2 bidons vides de lessive de 3 litres
Faire bouillir 2 litres d’eau ( 2 seulement ), ajouter les 100g de savon de Marseille et remuer jusqu’à ce qu’ils soient dissous, ajouter le bicarbonate et les cristaux de soude, tout en remuant.
Ajouter le dernier litre d’eau, froide, tout en remuant…Transvaser jusqu’à mi-hauteur SEULEMENT, dans les 2 bidons vides. Il est important de ne pas remplir complètement les bidons car, dans les 24 heures qui suivent, il va falloir secouer les bidons aussi souvent que possible pour que la lessive ne se prenne pas en masse, puis secouez-la souvent, et avant chaque lavage.
B/ LE DEODORANT MAISON :
Economique, facile et (très) rapide à préparer ( environ 5 minutes pour plusieurs semaines d’utilisation ), et, surtout, TRES efficace, bref, voici ce qu’il faut :
3 cuillères à soupe d’huile de coco (vierge, bio )…en vente vous savez où
2 cuillères à soupe de bicarbonate de sodium
2 cuillères à soupe d’amidon de maïs
5 gouttes d’HE de menthe verte ( la menthe poivrée peut faire l’affaire )
7 gouttes d’HE de palma rosa
Faites fondre l’huile de coco au bain-marie. Dans un bol, mélangez le bicarbonate de soude et l’amidon de maïs, incorporez l’huile de coco fondue dans votre bol, ajoutez l’huile essentielle de menthe verte et l’huile essentielle de palmarosa. Transvasez dans un pot pouvant se fermer. Laissez refroidir et se solidifier, appliquez une noisette de cette préparation chaque matin sous chaque aisselle fraîchement lavée et parfaitement sèche.
C/ LE LINIMENT OLEO-CALCAIRE :
Initialement conseillé pour le soin des fesses de bébé, vous pouvez également l’utiliser contre la peau sèche; il est idéal en cas de coup de soleil…
Il vous faut, pour 250 ml de liniment :
125 ml d’eau de chaux ( en vente dans votre pharmacie préférée )
125 ml d’huile d’olive, à choisir vierge et pressée mécaniquement si possible.
Mélanger les 2 ingrédients à l’aide d’un fouet…et c’est tout…à utiliser dans les 15 jours; on peut ajouter quelques gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse ou de vitamine E pour la conservation.
D/ LA LAQUE POUR LES CHEVEUX :
Il vous faut :
200ml d’eau
1 cuillère à soupe de sucre en poudre
1 cuillère à soupe d’alcool modifié
5 gouttes d’HE de citron ou d’orange
Faire bouillir l’eau, ajouter le sucre; retirer du feu et ajouter l’alcool modifié et l’HE. Laisser refroidir, puis transvaser dans un flacon pulvérisateur. Votre laque est prête.
Vous pouvez augmenter la force de la laque en augmentant la quantité de sucre….
La plupart du matériel et des produits cités dans cet article sont disponibles à la pharmacie de la barre, 13, rue Mathieu à Mâcon. Cet article s’enrichira d’autres formulations au fur et à mesure du temps.
6/ EN CONCLUSION…
Pour conclure, nous dirons que nous pouvons être, nous-même et à notre échelle, les empêcheurs d’une fuite en avant, d’une dérive de notre société vers toujours plus de vitesse, de stress, de complexité, de rentabilité, par une attitude de retour à la nature, de retour à des choses plus simples et plus concrètes…
« L’impact écologique et psychologique de la cosmétique actuelle est très lourd pour la planète, pour notre portefeuille et pour notre état d’esprit. Face à ce constat, certains se disent qu’une autre cosmétique est possible.» Julien Kaibeck, Fondateur de la Slow Cosmétique
Stéphanie Meysson
Pharmacie de la barre
71000 Mâcon
par Administrateur | jan 8, 2018 | Non classé
Le jeudi 11 janvier à 18h30 la Mjc Héritan vous propose une nouvelle conférence dans le cadre de son Université Populaire : Le racket des labos pharmaceutiques, comment en sortir ? avec Michèle Rivasi.
Ce sujet vous passionne ou attise votre curiosité et vous désirez en savoir plus alors cliquez sur ce lien http://bit.ly/2BADGsv mais surtout venez-nous rejoindre et assister en live à la conférence !
Deux témoins présents débattront avec vous sur le sujet : Stéphanie Meysson, pharmacienne et le Docteur Philippe Mura.
Tarif : 6,50€/5,50€ (adhérent et gratuit pour les lycéens)
par Administrateur | déc 20, 2017 | Conseils naturels, Huiles essentielles, Médecine, Naturopathie, Non classé, Phyto-aromathérapie
Avant toute utilisation d’huile essentielle (HE), nous vous conseillons de lire l’article concernant leurs précautions d’emploi : http://www.pharmaciedelabarre.com/precautions-demploi-des-huiles-essentielles-he-a-lire-avant-toute-utilisation-dhe/
1/ LA RADIOTHERAPIE
La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses tout en épargnant au maximum les tissus sains périphériques. La radiothérapie externe est aujourd’hui incontournable en cancérologie puisqu’elle est programmée dans deux tiers des schémas thérapeutiques soit seule soit associée à la chirugie et/ou à la chimiothérapie. Les rayonnements ionisants produisent des effets biologiques aussi bien sur les tissus sains que tumoraux. La capacité de réparation de ces lésions est plus importante pour les tissus sains que pour les tissus tumoraux. L’efficacité de la radiothérapie est basée sur cet effet différentiel entre le tissu sain et la tumeur.
Cependant, la répétition des séances entraîne fréquemment une radiodermite. Le plus souvent, il s’agit d’une radio-épidermite, dont l’intensité des lésions permet de distinguer 3 stades proches des degrés de brûlures.
2/ H.E. DE NIAOULI ET D’ARBRE A THE
Le niaouli ( melaleuca quinquenervia ) et l’arbre à thé (Tea tree ) ( melaleuca alternifolia ) sont deux arbustes de la famille des Myrtacées, se trouvant à l’état sauvage sur les terres australiennes, néo-calédoniennes et malgaches. Ce sont deux plantes du genre melaleuca dont les vertus sont cicatrisantes. Leurs compositions biochimiques sont très proches, riches en monoterpènes et monoterpénols; l’HE de niaouli est cependant riche en viridiflorol, sesquiterpénol « estrogène-like »,il parait donc préférable d’éviter son utilisation chez les patientes atteintes de cancers hormono-dépendants; il s’agit plus ici d’un principe de précaution que d’une contre-indication formelle.
Ces 2 huiles essentielles, HE majeures, ont démontré une bonne efficacité en prévention et traitement des radiodermites.
3/ ETUDE CLINIQUE
Une étude clinique, portant sur l’HE de niaouli, a été menée à Aix en Provence, par le Dr A.M Giraud-Robert, auprès de 20 patientes atteintes d’un cancer du sein et ayant recours à la radiothérapie.
Les critères d’inclusion dans l’étude étaient l’atteinte par un cancer du sein de patientes de 20 à 80 ans.
Les critères d’exclusion étaient la présence d’une lymphangite carcinomateuse, d’un nodule de perméation, d’une dermatose évolutive, ou bien encore le phototype 0.
Les patientes appliquent de l’HE de niaouli sur la zone concernée en préventif 15 minutes avant la séance, puis juste après la séance.
Elles sont vues en consultation toutes les semaines pendant la radiothérapie, afin d’estimer les grades de l’érythème et de l’épidermite exsudative, puis 1 mois après la fin de la radiothérapie, et enfin 6 mois et 1 an après la fin de la radiothérapie pour évaluer la qualité de la peau et le degré de radiodermite chronique si celle-ci est présente.
En cours de radiothérapie, un questionnaire « qualité de vie » est remis à la patiente pour évaluer la tolérance de la radiothérapie.
Les résultats, même si le nombre de patientes (20) est insuffisant pour tirer des conclusions officielles, sont en faveur d’une diminution de l’intensité et de la durée des radiodermites ainsi que d’une amélioration de la qualité de vie en cours de radiothérapie.
Les spécificités biochimiques de l’HE de niaouli étant très proches de celle de tea-tree, et cette dernière ne contenant pas de viridiflorol ( molécule estrogène-like ), nous préférerons l’emploi de tea-tree dans les cancers hormono-dépendants (ex: cancer du sein ).
4/ EN PRATIQUE, EXEMPLE DE FORMULATION :
Nous vous conseillons l’application d’HE de Niaouli ( ou d’Arbre à thé -Tea tree- si vous êtes atteint(e) d’un cancer hormono-dépendant ) après chaque séance de radiothérapie. L’essai clinique mentionne une application 15 minutes avant la séance, mais les oncologues recommandent de ne rien appliquer sur la peau dans les heures qui précèdent, nous nous en tiendrons donc sur une ou des applications post-séance.
Vous pouvez l’utiliser pure; un roll’on sera bien pratique pour une application dès le retour à la maison ou, mieux, dès le ré-habillage après la séance.
Vous pouvez également faire préparer en pharmacie spécialisée cette formulation :
HE lavandula off. ( lavande officinale ) 0.3 ml
HE melaleuca quinq. ( niaouli ) ou melaleuca alt. ( arbre à thé ) 1.2 ml
HV calophyllum inoph. ( calophylle ) 1.5 ml
EL calendula off ( calendula ) 1.5 ml
Gel d’aloe vera qsp 30ml
Pour la préparation, il faudra mélanger les HE à du Disper, incorporer petit à petit les HV dans le gel d’aloe vera, puis incorporer le mélange HE-disper au mélange HV-aloe vera.
Ce mélange se présente sous forme de gel, à appliquer après chaque séance, et même plusieurs fois par jour après la séance. Ne pas hésiter à en appliquer également les jours sans radiothérapie.
Pour nettoyer votre corps, aux gels douches classiques, préférez les savons de type syndet, pains surgras, huiles lavantes non parfumées. Rincez-vous soigneusement, de préférence à l’eau tiède, moins irritante, puis sécher chaque partie de votre corps en tamponnant avec une serviette douce et moelleuse. Préférez une douche rapide plutôt qu’un bain prolongé et trop chaud, qui pourrait irriter votre peau ou provoquer des démangeaisons.
Lors du lavage de vos vêtements, optez pour une lessive hypoallergénique et sans parfum pour ne pas irriter votre peau déjà fragilisée.
5/ LA SANTE COMMENCE DANS NOTRE ASSIETTE :
En ce moment, votre peau résiste moins bien ? C’est normal. Prenez-en soin par tous les moyens, en commençant par votre assiette : mettez de la couleur, des fruits et légumes pour le plein d’anti-oxydants, des protéines et du calcium. Sans oublier 2 à 3 carrés de chocolat noir, pour le plaisir !
S. Meysson
Pharmacien
71000 Mâcon
Bibliographie :
« L’huile essentielle de niaouli (Melaleuca quinquenervia) dans la prévention des radiodermites du cancer du sein »
The use of the essential oil of Melaleuca quinquenervia in the prevention of radiodermitis in breast cancer
A.-M. Giraud-Robert Médecin, 62, bd du Roi René, 13100 Aix en Provence, France
Phytothérapie (2004) Numéro 3: 72-76 © Springer-Verlag 2004 DOI 10.1007/s10298-004-0023-4
Présenté au IVème congrès international de phyto-aromathérapie de Montpellier, 14-15 septembre 2002
Inrsn : Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire
Site internet LaRochePosay : https://www.laroche-posay.fr/article/ma-peau-pendant-un-cancer/a28078.aspx
par Administrateur | juin 24, 2017 | Animations, Conseils naturels, Médecines douces, Naturopathie, Non classé
La pharmacie de la barre proposait, le 18 mai dernier, en collaboration avec Béatrice Lauprêtre *, ( Be’Naturopathyx ), praticien de santé naturopathe, une animation sur le thème de la réflexologie plantaire : 5 personnes ont pu tester, 1 heure chacune, la réflexologie plantaire…
Si vous n’avez pas eu la chance de participer, pas de panique, l’expérience est amenée à se renouveler!
1/ Un peu d’histoire… :
On sait que la réflexologie plantaire est employée depuis plusieurs millénaires, notamment en Egypte : Une fresque retrouvée sur le tombeau du médecin Ankhmahor, à Saqqarah, datant de 2330 avant J.C., en atteste.
Un peu plus tard en Chine , le livre de médecine chinoise « Nei ching » traite également de réflexologie plantaire.
Dans l’histoire européenne, on s’intéresse, aux XIXème et XXème siècles, aux stimulations à distance de certaines zones du corps. Les neurologues anglais Head et Mackensie élaborent une théorie nommée « Les zones de Head », selon laquelle il existe une relation entre des segments de peau et différents organes internes.
Aux Etats-Unis, le Dr Fitzgerald développe des points de pression et publie l’ouvrage « La thérapie des zones », divisant le corps en 10 lignes longitudinales imaginaires, 5 de chaque côté, qui s’étendent du sommet du crâne à l’extrémité des orteils.
Mais c’est une kinésithérapeute américaine, Eunice Ingham, qui développa la réflexologie plantaire à proprement parler…
2/ Le principe :
La réflexologie plantaire considère que le pied est la représentation du corps humain : A chaque zone réflexe correspond un organe, une glande ou une partie spécifique du corps.
La réflexologie plantaire n’est pas un massage; des pressions rythmées appliquées sur ces zones réflexes permettent de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre dans les parties du corps correspondantes.
3/ Utilisation :
La réflexologie plantaire permet de relaxer, détendre, gérer le stress; elle permet d’activer la circulation sanguine et lymphatique, de stimuler et favoriser l’élimination des déchets, réguler le système nerveux, prévenir, soulager nombre de troubles et favoriser l’auto-régulation.
4/ L’avis des utilisatrices :
Catherine : » moment très agréable, qu’il serait bien de compléter par quelques séances supplémentaires pour ressentir tous les bienfaits »
Hélène : » intervenante très intéressante et ayant bien ciblé mes attentes et mes problèmes, très bons conseils; séance de réflexo très agréable »
Stéphanie Meysson
Pharmacie de la barre
71000 Mâcon
* Béatrice Lauprêtre, Be’Naturopathyx, praticien de santé naturopathe, La maison des thérapeutes, 15, place du bourg, 71850 Charnay les Mâcon, 0685992999, contact@be-naturophathyx.fr, sur fb ( https://www.facebook.com/BeNaturopathyx-Naturopathe ), et chaque mois dans What’s-Up-Mag.
par Administrateur | jan 5, 2017 | Conseils naturels, Huiles essentielles, Naturopathie, Non classé, Phyto-aromathérapie
Avant toute utilisation des HE, lire notre article http://www.pharmaciedelabarre.com/precautions-demploi-des-huiles-essentielles-he-a-lire-avant-toute-utilisation-dhe/
En pleine épidémie de grippe saisonnière ( et autres virus ), un arsenal aromatique s’offre à nous et à nos cellules. Parmi cette « armée » de bonnes huiles, nous en avons retenu 3 : Ravintsara, Thym à linalol, Eucalyptus radié : Caractéristiques, formules, posologie, on vous dit tout :
HE de Ravintsara : Cinnamomum camphora sb 1.8, cinéole : l’HE que l’on ne présente (presque) plus tellement la « bonne feuille de Mada » est une incontournable lorsque l’on se retrouve face à un virus.
HE de Thym à linalol : Thymus vulgaris sb linalol : Antibactérienne et antivirale, HE très bien tolérée ( à ne pas confondre avec le thym à thymol, d’utilisation plus restreinte ).
HE d’Eucalyptus radié : Eucalyptus radiata (sb 1.8, cinéole) : Fluidifiante et expectorante.
Notre formule : Mélanger dans un flacon codigouttes ces 3 HE par parties égales.
Posologie :
Voie orale :
Adultes : 2 gouttes de ce mélange 3 fois/jour
Enfants de plus de 7 ans : 1 goutte de ce mélange 3 fois/jour
On peut également utiliser ce mélange en diffusion atmosphérique ou en inhalation sèche ( une goutte sur la face intérieure de chaque poignet, on frotte poignet contre poignet et on inspire ).
D’autres gestes s’imposent : Faire des lavages de nez avec un spray à base d’eau de mer, avoir recours au paracétamol pour juguler une fièvre supérieure à 38’c, enrichir notre alimentation en fruits riches en vitamine C ( oranges, kiwis ).
N’oubliez-pas les mesures barrières ( lavage des mains très fréquents, solution hydro-alcooliques, masque, évitement des contacts ).
S. Meysson
Pharmacie de la barre
71000 Mâcon
par Administrateur | juil 22, 2016 | Conseils naturels, Huiles essentielles, Naturopathie, Non classé, Phyto-aromathérapie
Vous l’avez sans doute remarqué, l’été est arrivé, les moustiques aussi, particulièrement cette année.
Et d’ailleurs, comment font-il pour nous choisir, nous, et pas notre voisin de barbecue ? Comment se protéger naturellement afin de ne pas être leur plat de résistance ? Quelles huiles essentielles (HE) utiliser ? A quelle dilution ? Voici quelques éléments de réponse :
Comment le moustique nous repère-t-il ?
Les moustiques possèdent des chémo-récepteurs sensibles à :
L’odeur ( molécules spécifiques )
La chaleur
Le rayonnement infrarouge
Les vibrations
En utilisant les huiles essentielles pour leur action insectifuge ( ou répulsive ), c’est sur le paramètre Odeur que nous allons intervenir; 3 huiles essentielles sont particulièrement intéressantes dans ce domaine d’action :
3 huiles essentielles majeures ( voie cutanée ) :
L’HE de citronnelle de Java (Cymbopogon winterianus), o.p. : Parties aériennes, s.b. : citronnellal, géraniol, citronnelol.
Nul besoin de vous la présenter, tout le monde la connaît, ne serait-ce que par son odeur…de citronnelle !
L’HE de géranium bourbon (Pelargonium graveolens), o.p. : Feuilles, s.b. : citronnellol, géraniol, formiate de citronnellyle, oxyde de rose.
Ce géranium est appelé bourbon parce qu’originaire de l’île de la Réunion ( appelée Ile Bourbon sous l’ancien régime ).
L’HE d’eucalyptus citronné ( Eucalyptus citriodora ), o.p. : Feuilles, s.b. : citronnellal, citronnellol, béta-caryophyllène.
Cette HE ne sent pas du tout l’eucalyptus car elle ne contient pas de 1.8,cinéole ( ou eucalyptol ); en revanche, son odeur rappelle fortement celle de l’HE de citronnelle.
On le voit, ces 3 HE ont des compositions biochimiques très proches avec 3 molécules récurrentes : Citronnellal, géraniol,et citronnellol.
Pour faire son mélange :
Tout d’abord, se procurer le contenant : Le plus pratique est le roll’on ( que vous trouverez dans votre pharmacie ), en verre ambré si possible; sinon un flacon avec pipette fera l’affaire.
Il vous faut également une huile végétale (HV) pour diluer vos HE. Vous pouvez utiliser n’importe quelle huile végétale; dans notre formule nous avons opté pour l’HV de macadamia :
Pour 15 ml :
HE citronnelle…..2.5 ml
HE eucalyptus citronné…..2.5 ml
HE géranium…..2 ml
HV macadamia…..8 ml
Comment utiliser le mélange, à partir de quel âge* ?
*Toujours prendre connaissance des précautions d’emploi des HE , à lire sur
A partir de 7 ans et chez l’adulte* :
Appliquer le mélange à ces différents endroits :
Autour de chaque poignet puis faire « des lignes » le long des avant-bras.
Autour de chaque cheville puis faire « des lignes » le long de chaque mollet.
Derrière la nuque à la base des cheveux.
De 3 à 7 ans* :
Autour de chaque poignet et autour de chaque cheville.
N’oubliez-pas d’avoir recours aux moustiquaires quand cela est possible : Lit, poussette, …
Il existe un mélange tout prêt commercialisé par le laboratoire LaDrôme : Roll’on Bio Eté Citronnelle LaDrôme
Au secours, je suis piqué(e) :
Pas de panique, la composition de ces HE en fait également de très bons antiseptiques (1) et anti-inflammatoires (2) : Appliquer le mélange sur le bouton, les démangeaisons cesseront très vite.
(1) : citronnellol, géraniol
(2) : citronnellal et béta-caryophyllène
Au secours ( encore ! ), je déteste l’odeur de citronnelle :
En effet c’est embêtant ! Mais encore une fois, pas de panique , l’HE de patchouli ( Pogostemon cablin, o.p. Feuilles ) représente une bonne alternative, à diluer dans une HV.
Voilà, vous êtes maintenant paré(e)s, nous vous souhaitons un très bel été !
Stéphanie Meysson
Pharmacie de la barre
71000 Mâcon
par Administrateur | juil 22, 2016 | Conseils naturels, Huiles essentielles, Législation Pharmacie, Naturopathie, Non classé, Phyto-aromathérapie
Ne pas utiliser d’HE chez la femme enceinte et allaitante.
Chez les enfants de moins de 7 ans, le conseil de votre pharmacien ou de votre médecin est impératif.
Ne pas utiliser les HE chez l’asthmatique et l’épileptique ( sauf avis formel de votre médecin ou pharmacien ).
Signalez toute pathologie et traitement médicamenteux à votre pharmacien ou à votre médecin.
Ne pas laisser les flacons à la portée des enfants.
En cas d’allergie, effectuer au préalable un test de tolérance cutané ( déposer une goutte sur le pli du coude ).
Ne pas appliquer d’HE dans les yeux, sur les paupières et dans le conduit auditif.
Appliquer uniquement sur avis médical au niveau des zones anogénitales et dans le nez.
Ne pas injecter par voie IV ou IM.
En cas d’absorption ou d’application accidentelle, diluez avec une huile végétale et appelez les services d’urgence.
Ne pas diffuser les HE en continu, en présence d’asthmatique ou d’enfant de moins de 7 ans.
Ne pas prendre d’HE en continu : 3 semaines de traitement au maximum, sauf avis médical autre.
Eviter l’exposition solaire après application d’ HE.
Utiliser uniquement des HE pharmaceutiques, 100% pures et naturelles et chemotypées.
Respecter strictement les voies d’administration, les doses prescrites et les contre-indications propres à chaque HE.
La plupart des HE sont toxiques pour les chats, y compris en diffusion atmosphérique.
Demander conseil à votre pharmacien ou à votre médecin spécialisé en aromathérapie.
par Administrateur | mai 18, 2016 | Allopathie, Conseils naturels, Conseils Pharma, Huiles essentielles, Médecine, Non classé
1/ Qui est donc ce nerf facial ( ou nerf trijumeau ) ?
Notre visage est innervé par 12 paires de nerfs crâniens; Le nerf trijumeau, qui innerve une bonne partie du visage, constitue la 5ème paire ( V ); il est lui-même divisé en rameaux ( voir shéma ) :
– V1 : front, oeil
– V2 : joue, lèvre supérieure
– V3 : menton, mandibule, lèvre inférieure
2/ Comment se caractérise une névralgie faciale ?
Une stimulation excessive du nerf trijumeau se traduit par de vives douleurs siégeant le long de son trajet, concernant 1, 2 voire 3 rameaux. Elles concernent généralement un seul côté de la face et de ses cavités ( sinus, oeil, bouche, nez, … .), entraînant des douleurs paroxystiques au niveau des paupières, de la mâchoire, du menton, des cervicales, avec fréquemment une hypersensibilité accrue à la lumière, des maux de tête, … Ces douleurs sont de types décharges électriques; elles sont souvent ressenties comme insupportables, violentes et invalidantes; Les patients décrivent les 5 doigts de la main saisissant le visage ( voir shéma ).
Il existe, le long du trajet de la douleur, ce que l’on appelle des « zones gachettes », qui, dès qu’elles sont stimulées ( notamment par une pression ), déclenchent la crise.
3/ Quelles sont les causes de la névralgie faciale ?
Les causes de la névralgie faciale peuvent être diverses :
– Contact entre le trijumeau et un vaisseau sanguin, qui fait pression sur le nerf et le stimule de façon anormale.
– Activité électrique anormale du trijumeau lui-même.
– Pathologie autre : Infection ORL ( sinusite, abcès dentaire, … ), zona, tumeur, sclérose en plaques, …
4/ Comment peut-on la traiter ?
Traitement médical allopathique :
La molécule de référence est un anti-épileptique, la carbamazépine ( Tégrétol ). En cas d’échec, on lui préfère la gabapentine ( Neurontin ), ou la prégabaline ( Lyrica ). Ces médicaments stabilisent la membrane nerveuse.
Des psychotropes ( antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques ) sont souvent associés.
Ostéopathie :
L’ostéopathe va redonner de la mobilité au nerf trijumeau; selon l’étiologie, les résultats sont souvent probants.
Traitement de la douleur par l’aromathérapie :
Il est une huile essentielle majeure dans le soulagement de la douleur névralgique :
L’huile essentielle de camomille romaine ( Anthemis nobilis ou Chamaemelum nobile ) : Elle est, du fait de sa forte concentration en esters ( angélate d’isobutyle, d’isoamyle, …), hautement calmante et apaisante du système nerveux, antispasmodique et anti-inflammatoire.
Cette huile essentielle peut être associée, afin de bénéficier d’une synergie, avec :
L’huile essentielle de menthe poivrée ( Mentha piperita ): anesthésiante du fait de sa concentration en menthol.
L’huile essentielle d’hélichryse ( Helichrysum italicum) : anti-oedémateuse et anti-inflammatoire, elle va limiter l’oedème responsable de la pression effectuée sur le nerf crânien.
Ces 3 huiles essentielles doivent être diluées : Pour ce faire, l’extrait lipidique de millepertuis serait le plus adapté, malheureusement il est photosensibilisant…pour cette raison, on lui préfèrera un extrait lipidique d’arnica :
Formule pour un flacon de 10 ml :
2ml de camomille romaine
2ml de menthe poivrée
1 ml d’hélichryse
5ml d’extrait lipidique d’arnica
Attention : Contre-indication chez les enfants de moins de 7 ans, chez les personnes épileptiques ou asthmatiques, chez la femme enceinte ou allaitante, chez les personnes sous anticoagulants oraux.
En application locale sous forme d’un massage crânien : Ce massage est à effectuer les yeux fermés, en raison de l’irritation pouvant être due aux huiles essentielles ( menthe poivrée surtout ). N’ouvrir les yeux que quelques minutes après la fin du massage.
Le massage crânien consiste en l’exercice d’une pression sur certains points, correspondant souvent aux jonctions des différents os de la boite crânienne ( voir shéma ) : On trouve aisément ces points en suivant le trajet de la douleur; on sent alors très nettement le soulagement lors de la pression. Ne pas hésiter à masser chaque point plusieurs minutes.
On peut associer l’application de froid ( packs à conserver au réfrigérateur ) en alternance avec les massages crâniens.
Traitement chirurgical :
Ultime recours en cas de résistance aux autres traitements.
Pour conclure, la névralgie faciale peut être jugulée grâce à l’arsenal que nous venons d’énumérer : Ces différentes approches sont bien sûr complémentaires les unes des autres, et non à opposer les unes aux autres. L’aromathérapie est une aide précieuse sur tous les types de douleurs, avec des spécificités pour chaque huile selon la nature de l’algie. Dans tous les cas, n’hésitez-pas à solliciter nos conseils, nous ferons tout pour vous éclairer et apporter la réponse à vos questions.
Stéphanie Meysson
Pharmacie de la barre
13, rue Mathieu
71000 Mâcon
par Administrateur | mar 16, 2016 | Conseils naturels, Médecines douces, Naturopathie, Non classé, Phyto-aromathérapie
A l’occasion de la journée du sommeil, le 18 mars, voici trois plantes intéressantes pour mieux dormir :
Avant toute chose, lorsque l’on souffre de troubles du sommeil, quelques conseils sont à suivre :
– Evitez les activités sportives après 18-19 heures, privilégiez au contraire les activités relaxantes : lecture, musique, …
– Ne faites pas de repas trop copieux le soir et évitez l’alcool au dîner.
– Ne vous couchez que lorsque vous ressentez des signaux de sommeil ( bâillements, nuque lourde, yeux qui piquent).
– Télé, ordinateur, téléphone portable, internet, sont associés à des éveils et à un sommeil de médiocre qualité : ce type d’activité n’est pas structuré dans le temps : sans début et sans fin, nous passons à côté de tous les signaux qui devraient nous conduire à dormir. De plus, l’exposition à la lumière d’écran affecte notre rythme veille/sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine.
LA PASSIFLORE : Fleur de la passion
Sédative et anxiolytique, antispasmodique, la passiflore est la plante de l’agité anxieux et de l’hypersensible sensoriel ( aux bruits, aux odeurs, et aux stress divers ). Elle apaise et détend.
De par ses alcaloïdes, elle est active également dans les symptômes de manque ( sevrage aux benzodiazépines, aux opiacés, cannabis,… ).
L’ESCHOLTZIA : Pavot de Californie
C’est un inducteur du sommeil, on l’utilise surtout dans les endormissements difficiles et l’anxiété.
LA VALERIANE : Herbe aux chats
Active à plus long terme sur les troubles du sommeil, on l’utilise de préférence en cas d’exposition prolongée, chronique, au stress avec troubles répétés du sommeil, ainsi que dans les états neurotoniques.
Anxiolytique, spasmolytique, myorelaxante, somnifère à long terme.
On l’associe souvent à la passiflore.
A éviter chez les enfants.
Ces plantes peuvent être utilisées sous forme de tisanes ( dans ce cas, prendre plusieurs tasses dans la soirée ), de gélules d’extrait sec ou d’extraits de plantes standardisés (formes plus concentrées ).
par Administrateur | fév 10, 2016 | Conseils naturels, Conseils Pharma, Médecine, Médecines douces, Naturopathie, Non classé
C’est Hans Selye, médecin canadien ( mais d’origine autrichienne ) ( 1907-1982 ), qui a le premier étudié le « syndrome général d’adaptation » aussi appelé « stress » :
Le stress est une réaction de l’organisme à un stimulus; l’organisme passe alors par une première phase, puis, selon la durée de l’exposition au stress, par une deuxième puis une troisième phase :
1/ Phase d’alarme = Réaction immédiate = Urgence = Flight or fight :
Le stimulus stressant est accueilli comme une menace par l’organisme, qui réagit immédiatement : le système sympathique, par l’intermédiaire des médullo-surrénales, se met à sécréter de l’adrénaline et de la noradrénaline. Cette sécrétion déclenche une série de modifications physiologiques : augmentation de la pression artérielle, du débit cardiaque, dilatation des bronches, des pupilles, mise à disposition importante de glucose…
Si le stress s’arrête après une courte durée, l’organisme retrouve rapidement son équilibre physiologique; sinon… il entre en…
2/ Phase de résistance = Endurance :
Les cortico-surrénales prennent le relais des médullo-surrénales et sécrètent du cortisol, maintenant un taux élevé de glucose.
C’est le système hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien qui entre en jeu, via la CRH et l’ ACTH.
L’organisme est en souffrance, des symptômes apparaissent ( anxiété, angoisse, irritabilité ).
Si cette phase perdure, le système d’autorégulation de synthèse hormonale est dépassé, la machine s’emballe…
3/ Phase d’épuisement : Burn-out :
Les capacités énergétiques de l’organisme sont épuisées. On observe une dérégulation de plusieurs systèmes neuronaux et endocriniens, entraînant une augmentation constante du taux de glucocorticoïdes ( cortisol entre autres ) et une baisse du rétrocontrôle négatif des glucocorticoïdes sur l’axe hypothalamo-hypophysaire.
L’organisme voit ses possibilités dépassées, c’est l’épuisement, favorisant l’apparition de pathologies :
Patho-somatiques : Hypertension artérielle, athérosclérose, infarctus du myocarde, troubles du transit, ulcère, diabète, obésité, eczéma, psoriasis.
Psychologiques : Indifférence, introversion, résignation, dépression, anorexie mentale, troubles anxieux.
Troubles du comportement socioprofessionnel : Irritabilité, burn-out, entraînant un risque accru d’accident au travail.
L’organisme « fait des économies » sur certaines fonctions « mangeuses d’énergie » : Croissance, reproduction, entraînant ainsi des arrêts de croissance chez les enfants, des baisses de fertilité chez les adultes, une disparition transitoire des règles chez les femmes.
Nous terminerons cet article par quelques mots de Hans Selye, concernant ses études sur le stress :
« […] L’idée du concept de stress et du syndrome général d’adaptation (S.G.A.) m’est venue en 1925, alors que j’étudiais la médecine à l’Université de Prague. […] Je ne pouvais comprendre pourquoi, dès l’aube de l’histoire de la médecine, des médecins ont concentré tous leurs efforts sur la reconnaissance de maladies particulières et la découverte de remèdes spécifiques sans prêter aucune attention à quelque chose de beaucoup plus évident: » le syndrome du simple fait d’être malade « .
S. Meysson
Pharmacien
Pharmacie de la barre
71000 Mâcon
www.pharmaciedelabarre.com
Sources :
Journal du CNRS
Neurosciences & comportements
Neuro-endocrinologie du stress